C’est par une froide matinée que 26 Casimirettes et Casimirs se sont retrouvés à l’autre bout de nos « terres », par-delà le Vahalla, dans les brumes de lointaines terres inconnues, Orgeval, Centre Commercial ArT de Vivre (et non pas Marre de vivre…) sur les bords de la mystérieuse A13, et non pas de la A15, pfffff….vraiment les enfants….

Par petits groupes donc, nous nous retrouvons au point de départ de notre dominicale balade, qui nous emmènera dans le French High Véxin et ses routes sinueuses, mystérieuses et enjôleuses, bref, de l’aventure. Quatre groupes de preux et preuses aventuriers sont constitués, les éclaireurs (ouvreurs) et  les picoqus  (fermeurs) désignés . Ceux-ci se livrent à l’appel de leurs élus du jour, puis exécutent  des incantations tribales à l’endroit de leur GPS, qui tels l’étoile du Berger, sont censés les guider sans encombres à travers ces terra incognita. Petite parenthèse : certains devraient consulter un druide de toute urgence, car leurs incantations troublèrent leur GPS au plus haut point, nous le verrons plus tard….

Et c’est parti. Je suis assigné comme Picoqu, avec Maxime, Duc d’Ozière la Fourroire, qui guidera la troupe jusqu’à notre premier relai de poste, sis à Magny en Vexin. Le quinconce est de rigueur pour nous y diriger au travers de routes sèches, dépassant les marauds vélocypédistes. Notre bon Maxime nous gratifiera de quelques montées en régime, afin que nous puissions vérifier si nos fiers destriers suivent le rythme et que nos bandes de trouille s’estompent peu à peu. Ils suivèrent… tant et si bien, que nous nous retrouvons derrière le groupe du Comte Fabien  du comté en Aulnoye, assisté du  prestigieux prince Raymond de Lieusaint et autres endroits courtois… Ceci indiquant que du point A au point B, nous avons dû faire quelques sournois détours, car nous partîmes premiers d’Orgeval…

C’est avec soulagement que nous approchons des contreforts de la cité de Magny en Vexin, afin de nous restaurer de boissons et d’hydromels requinquants, nous permettant d’oublier ce froid piquant et tenace, et d’échanger nos premières impressions de cette virée chevaleresque.

Changement de cavalier ; Maxime se poste en Picoqu et je prends la place d’éclaireur. En sortant de Magny, mon GPS est soudainement victime d’un sortilège qui nous mènera en dehors du parcours durant plusieurs kilomètres. Faisant fi de cette sorcellerie, nous réussissons à faire demi-tour, sauf Maxime, qui en plus bouche le passage d’un carrosse de la maréchaussée, hilare à la vue de la situation, pfffff…

Nous revoilà sur le bon chemin, je hausse le rythme pour tenir le rang du Comte D’Ozière la Fourroire, y prenant même un certain plaisir. Dame Anne ne lâche pas la main et reste bien présente dans mes rétroviseurs, aidée en cela par les chevaliers Florian du Triumph, Maximin de Fluctuat Nex Mergetur, et Stéphane de Iamme Maha … L’astre divin est au zénith (enfin supposé vus les nuages couvrant la plaine..), rappelant à nous nos estomacs bien vides.

C’est l’auberge de la mare Sallat ( ou la mare Salah, d’actualité mais très indigeste, voire imbuvable), que l’ensemble de la troupe prend ses quartiers pour profiter des agapes servis de façon copieux et raffinés. Cette étape est l’occasion de franches et cordiales discussions, de convivialité, nous faisant par la même oublier le froid du matin.

C’est rassasiés que nous remontons sur nos fiers destriers, impatients de remettre ça. Le comte Maxime reprend la main sur le groupe et malédiction, c’est à son tour d’être atteint d’un sortilège, que son GPS sorti de Méru ne se défera point jusqu’à la fin de notre parcours. Oublié le passage en terre sainte de l’Isle Adam, remplacé par de nombreux passages sur nationales et échangeurs, maudit soit le coquin de sort !!!! Malgré cela, nous traverserons une belle forêt qui nous envoûtera de ses nombreux virages nous permettant d’appliquer l’EDSR  et les points d’appui, avec plus ou moins de succès, mais toujours en sécurité. A ce rythme et avec ce parcours quelque peu remanié, notre joyeux petit groupe arrive avec une demi-heure d’avance sur le second. L’attente fut si longue sur cette jolie place pavée que je surpris l’un des nôtres commercer avec une autochtone, lui proposant de la verroterie contre l’usage de ses latrines (hi,hi,hi !).

Tout le monde est enfin réuni, ayant déjoué les maléfices de cette contrée sauvage.

Nous finirons cette odyssée avec une température en hausse et bienvenue, jusqu’au but ultime qui est le Comté de Claye Souilly et son centre de commerce réputé.

Le soleil baisse déjà et nous attendons anxieusement le groupe du Baron Olivier de Cachan, dit le Baron Rouge et du Duc Jonjon. Celui-ci arrive enfin, nous pouvons enfin nous séparer et regagner au plus vite nos pénates.

Merci à toutes et à tous d’avoir bravé le froid. Je vous renvoie à notre forum pour lire les impressions des participants à cette belle balade. Mention à Amykawette pour sa tenacité, malgré ses craintes et son stress. Bravo et merci à Fabien pour le RB et le choix du restaurant La Marsala, tout était parfait.

Olivier de Lagrogne, écuyer  en devenir…     ICI quelques clichés

Olivier de La Grogne

 

 

Laisser une réponse