Bonsoir à tous,

Puisqu’il y a une question en suspens et que tout le monde semble subtilement éviter, je propose de m’y coller. Malheureusement la mémoire me fait un peu défaut (cf les passages à compléter si possible)… Et je m’excuse pour les longueurs ! (pourtant, j’ai fait du tri)

Voilà mon humble proposition de CR, vu par une débutante à la CASIM et sur sa moto :

7h00 : Enfin, le grand jour (mais au petit matin) est arrivé : c’est le premier roulage en groupe de la CASIM 77.  La bécane est prête, la motarde un peu moins mais de très bonne humeur.. Il faut un début à tout. Tout en scrutant l’horizon à l’affût de la signalisation et des premières lueurs du jour, je laisse mon esprit vagabonder vers des pensées bucoliques et poétiques… A commencer par « Est-ce que j’ai pris assez de croissants ? » ; « Putaing qu’est ce qu’il fait froid (est-ce que mes doigts vont rester collés aux manettes?) » et naturellement « Est ce que je vais mourir aujourd’hui ? » (avec son corollaire: vais-je par ma maladresse déclencher une réaction en chaîne de chutes de motos, digne des plus belles séquences du tour de France, et qui me vaudra le statut de réfugié en cavale)

Bref, j’expérimente pleinement la détente du motard sur la route.

8h30 : Le jour est là ! Je ne l’ai pas vu venir, un peu frustrant pour mon premier lever de soleil en moto -.- Mais le parking de Villabé est là lui aussi, vite rempli par quelques dizaines de motos et leurs propriétaires Casimirs. On se reconnaît, on tape un brin de conversation entre deux sautillements pour se réchauffer et on admire les bécanes des copains.

9h : Olivier A, en chef charismatique, nous fait un discours d’introduction et quelques rappels des consignes et de sécurité. Puis les groupes se forment, des plus dingos (groupe 1) aux plus pusillanimes (groupe 7), en passant par tous les stades d’indédicision chronique (comment ça se passe au groupe 4, on roule plein gaz mais on freine de l’arrière en même temps ?)

Et le départ s’effectue sur un rythme échelonné, chaque groupe étant précédé par son ouvreur et fermé par un second formateur à l’arrière.. « en colonne » diraient les Romains, mais en quinconce quand même parce que c’est romain aussi, et que les Romains apparemment ne sont pas bons qu’à prendre des baffes.

11h : Rouler concentré, c’est dur. Rouler concentré en groupe, c’est vraiment dur ! C’est avec soulagement que je reconnais le nom de Milly la Forêt sur les panneaux, notre première escale. Les motos impeccablement alignées, après un rapide debriefing de nos jumeaux favoris (oui je suis dans le groupe de Michel et Roland), on profite de l’occasion pour se réchauffer les organes au café du coin. Puis le groupe repart dans un concert de vrombissements qui anime la place du marché. L’ordre reste inchangé, les motos les plus lentes (et/ou les conducteurs les moins expérimentés) étant placées immédiatement à la suite de l’ouvreur. Chez nous, ce sont donc les deux 125 (dont la mienne).

12h30 : Moment très attendu qu’est celui du déjeuner. Les tables sont grandes, les esprits sont gais, la ripaille est bonne et dans cette ambiance chaleureuse on ignore facilement les petits malins qui nous prédisent (voire souhaitent !) de la pluie.

Mais il faut bientôt repartir, et c’est l’occasion de faire quelques ajustements sur la composition du groupe : nous perdons un téméraire, qui monte sur le groupe 6, mais un sage vient gonfler nos rangs et nous ramène finalement à l’effectif de départ.

15h : Les tendances sadiques de notre chère commission loisirs s’illustrent pleinement, au travers de chemins tortueux et de villages miniatures à circulation alternée. Et si l’ouvreur garde son index en l’air, ce n’est pas (que) pour sentir le sens du vent mais pour nous indiquer de défaire provisoirement la disposition en quinconce, dans les passages particulièrement.. « intéressants ».

C’est arrivé, il pleut ! Du coup on fait quoi ? Ah bon on continue ? Ok. ^^

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de voiture balai : si on s’arrête, personne ne nous ramènera… Du coup on s’accroche et c’est pas plus mal. Le roulage en groupe est stimulant, même s’il tire sur la couenne (plus d’une heure d’affilée sur la selle, c’est une première pour moi) !

17h : Jolie pause en face du château de Vaux le Vicomte . C’est l’occasion de partager nos impressions mais également quelques chamallows (merci Angélique !) Avant de décoller, Roland heu ! Michel me fait remarquer (à juste titre) que même une 125 est capable de tenir le 100km/h… Euh oui, mais la conductrice peut-être pas. (ma petite dame, il va falloir sortir un peu de sa zone de confort si on veut arriver à Villabé avant les bouchons de lundi matin)

18h : Après un parcours mouvementé et une pause debrief sur le parking du McDo (comment ça il nous manque une moto ?!), c’est un voyant de réserve d’essence qui nous impose un nouvel arrêt, très instructif : on siphonne la grosse BMW pour nourrir la mini BMW (la consanguinité, c’est sale). Un rapide coup de fil nous confirme que les copains ne nous attendront pas, mais qu’Angélique est arrivée à bon port avec un autre groupe. Et c’est reparti pour 20km…

19h : La nuit tombée et la météo humide précipitent un peu nos adieux. Nous repartons par petits groupes, j’ai la chance d’être escortée par Bruno et Joëlle pour un retour en inter-files sur l’A104 (super solidarité !). Je ne sais plus trop dans quel sens j’ai dîné, enlevé mes bottes et me suis écroulée dans mon lit, mais je suis fière d’avoir fait mon baptême de l’eau avec les Casimirs 77. Vivement notre prochain rendez-vous !!!

Vraiment un grand merci à Anne-Charlotte de nous faire partager cette journée. Que celles et ceux qui se reconnaissent dans cette première fois lèvent le doigt.

 

Laisser une réponse