… Les fameux REG de la Casim 77 se terminent toujours, ou le plus souvent, par la désignation de la personne chargée de relater son expérience par une petite bafouille à publier sur le site. Certains fuient les regards, d’autres s’éloignent tranquillement et les plus téméraires refusent catégoriquement. En ce dimanche d’octobre Sébastien accepta tout sourire la désignation volontaire à l’exercice. Et nous l’en remercions chaleureusement.
Dans le feu de l’action et le manque de disponibilité des protagonistes, l’interview habituelle n’a pas pu se faire. Sachez que Sébastien participe aux activités de la Casim 77 depuis 2 ans.
En ce matin brumeux et mystérieux, Benjamin et moi nous donnions rendez-vous à 8h à la station Totale du Bel Air, prêts à entamer notre aventure. Direction Collégien et le centre commercial Bay2 via le périphérique et l’A4, un trajet planifié avec précision pour un rendez-vous fixé à 8h30.
Après les salutations au casimirs déjà présents et quelques discussions, les groupes étaient formés. Mon équipe comprenait Audrey, Valmène, Benjamin et le valeureux Alexandre. Alexandre, toujours soucieux de notre progression, nous demanda ce que nous aimerions travailler ce jour-là. Audrey et Benjamin furent unanimes : la trajectoire de sécurité serait notre objectif.
Sans plus tarder, nous nous mîmes en selle et, comme un ballet bien rodé, nous nous élançâmes vers Château-Thierry sous un ciel nuageux mais clément. Pour une fois, la pluie ne serait pas de la partie, nous laissant savourer pleinement chaque instant.
Guidé par Alexandre, notre petit groupe progressait à un rythme effréné, rattrapant rapidement les autres motards sur la route. Il exploitait chaque opportunité pour nous faire travailler cette fameuse trajectoire de sécurité, un rythme dynamique imprégné de maîtrise et de précision.
Vers midi, nous arrivâmes à Château-Thierry. Là, nous fûmes confrontés à un choix royal : se restaurer chez Ronald, le roi des burgers, ou au Bureau, repère prisé des Casimirs. Après ce festin bien mérité, nous reprîmes la route.
Le retour vers Bay2 fut tout aussi intrépide. Chaque courbe était exploitée, chaque trajectoire optimisée, dans une danse harmonieuse de vitesse et de sécurité. À 16h30, nous étions de retour à notre point de départ, fatigués mais comblés. Ce roadbook sans pluie restera gravé dans nos mémoires comme une épopée où camaraderie et maîtrise de la route se sont entrelacées.
Ainsi se conclut notre aventure, une ode à la passion de la moto et à l’amitié indéfectible.
Sébastien