Pour notre premier CPM de cette année 2012, nous nous sommes retrouvés à 9h30 à Maisons-Alfort (grâce à notre ami Virolo).
Cette fois, faute de place, nous ne pouvons pas ranger les motos en un bel alignement. Elles sont dispersées entre les voitures, mais jamais sur le trottoir. Bon, c’est vrai qu’on ne va pas faire ça devant la caserne de Gendarmerie, ce serait les titiller…

Petit déjeuner préparer avec amour (si, si) par Muriel. Grand merci Muriel, il est très bon ton café. Tu n’es pas grand mère, mais tu sais faire un bon café.

Le CPM commence. Certains d’entre nous avaient postés des questions sur le forum. Cédric commence donc par celles-ci. Celà a commencé gentiment, tout le monde écoutant et paf ! Première question qui en entraîne une autre, qui en entraîne une autre et ainsi de suite…

Tiens, un retardataire qui arrive…

Cédric ne peut plus répondre aux questions et encore moins finir ses explications que d’autres questions fusent; d’autres théories; explications; demandes; autres situations; contestations…

Le moins que l’on puisse dire c’est que c’était vivant. On était bien réveillé là.

Tiens, un autre (méga) retardataire !

Donc, pour simplifier : c’est interdit et arrêtez de râler !

Le CPM transformé en débat (ou vraiment pas loin), il est 13h et il nous faut nous diriger vers le restaurant.

Nous partons en un groupe (18 je crois) et arrivée sans encombre au restaurant chinois.

Cette fois nous sommes sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation et nous n’avons pas vraiment le choix. Mais pas de gêne pour les piétons qui peuvent passer (quand il y en a) en sécurité.

L’après midi est décomposée en trois plateaux.

Un de maniabilité moteur coupé, un de maniabilité lente et un sur le rétrofrein.

Mais d’abord, un petit peu d’échauffement avec Cédric en roulant et en lâchant une main, conduire une jambe en l’air, les deux jambes sur la selle.

Le plateau maniabilité a pour but de déplacer son véhicule moteur coupé entre des plots. Partir côté gauche et pousser en marche avant. Arrivé au bout, faire le tour de sa machine, passer à droite et repartir en marche arrière jusqu’au point de départ initial.

Cet exercice permet de se rendre compte du poids de la machine, de la répartition des masses, de l’importance du regard (et oui, même là), d’anticiper le trajet à prendre et enfin de ne pas avoir peur de faire le tour de sa machine, elle tient debout. Bon faut la tenir quand même ! Exercice réalisé sans difficulté.

Le plateau maniabilité se faisait sur deux exercices : un carré de 4 sur 4 et un 8. Le but étant d’apprendre à bien se placer sur sa machine, toujours regarder l’endroit désiré (oui, oui, toujours le regard) et incliner sa machine tout en faisant contre poids avec le corps à l’opposé. Bien sur, ne pas oublié notre ami : le point de patinage. Que ferait on sans lui ?
Certains y on mieux réussi que d’autres. Donc, il faut encore travailler ce type d’exercice. Ils sont importants pour bien se rendre compte de la répartition des masses en mouvement et de l’attitude à adopter en de telles situations.

Le dernier plateau concernait le rétrofrein. Passer de troisième en première en rétrogradant sans freiner dans un premier temps et en donnant le coup de gaz au moment adéquat pour ne pas donner d’à-coups. Technique utile pour éviter que son passager(ère) ne vienne vous heurter le casque à chaque rétrogradage, mais aussi très utile sous la pluie pour éviter les blocages de roue arrière. Egalement en arrivée de zone de découverte pour les virages. Les sucettes de la roue arrière ne sont jamais agréables. Exercice bien réalisé et assimilé par tous. Même si un peu de pratique est nécessaire pour y arriver sans avoir à se concentrer sur l’action.

Nous finissons la journée par le démarrage à la « poussette » pour apprendre au cas où. Et bien les bi (cylindres) 1200 n’ont jamais voulu démarrer en poussant.
UN a trouvé la technique : pendant que les autres poussent, il appuie sur le démarreur !!! Bon, le résultat est là : ça démarre.

Un peu plus de 17h, la journée se termine. Les premiers partent. Sur le petit groupe des derniers, Frédéric et son Frewind nous font le coup de la panne.
Heureusement rien de grave, mais quelques sueurs froides pour Frédéric qui se voyait déjà seul abandonné de tous en plein milieu de pas grand chose avec sa (allez soyons gentil), motocyclette en rade. Un des contacteurs de sa batterie s’était dévissé. Celui-ci remis en place, la Freewind est repartie comme en 14.

Les derniers peuvent partir et rentrer dans leur doux foyer après cette sympathique journée où la joie et la bonne humeur habituelle des Casimirs, teintée de fous rires, nous ont fait passer un moment agréable malgré ce petit froid. Ne nous plaignons pas, il ne pleuvait pas.

RDV au prochain CPM.
Fred (RT)

Vidéo et montage de Jean-Robert sur le déroulement de l’après midi.

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