C’était bien, chez Lauretteuuuuuuh…

imageEnfin  le dimanche 5 février 2017, the place to be était plutôt le Moto Club de Champigny où la Casim 77 organisait son CPM «mécanique» ou « voilà ce que tu devrais faire sur ta bécane et que t’as pas fait espèce de gros dégueulasse !!! » .
Le dégueulasse du jour, ce fut moi, mais je suis certain de ne pas être le seul, n’est-ce pas ceux dans le fond qui regardent leurs pieds !! Pas que la crado attitude soit un état esprit (en tout cas pas le mien) mais comme le dit l’adage : « en même temps, si tu l’sais pas… ». Alors comment s’est passé cette journée ?

9h00 : Heure du RDV
9h00 : Je viens à peine de poser mon c… sur la selle et je décolle de chez moi, ça commence bien !!
9h10, j’arrive sur place et je suis content que ce CPM là ne se déroule pas à Vill’abé -_-
Après avoir dit bonjour, pris un café et un pain au chocolat (Merci à ceux qui ont apporté le petit dej), le CPM peut commencer.

Raymond anime un des groupes. Il est devant moi, je choisis la facilité et me joins à son groupe. Je suis devant lui, il choisit la facilité et m’envoie chercher ma brêle pour la démo.

Au programme : Les vérifications à faire sur la bécane. Rien n’est oublié, on fait consciencieusement le tour des éléments à vérifier en commençant par ce qui se trouve sur le guidon (commandes de freins, embrayage, direction…).

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Il s’est avéré bien vite que mon Fazou était la bonne candidate car y’avais 2/3 (5 ou 6 en fait mais je compte sur votre discrétion) trucs à revoir : étriers grippés, point dur dans la direction, tension de chaîne mal faite, disques fatigués… Raymond égraine les « défauts » les uns après les autres sans méchanceté mais sans concession : On ne plaisante pas avec la sécurité. Ça ne fait pas forcément plaisir à entendre mais j’avais déjà appris une leçon lors du premier CPM : Il faut savoir laisser son orgueil de coté à la Casim, c’est à ce prix qu’on apprend et qu’on progresse.

L’après-midi, nous avons droit à une intervention d’Alexandre (en cours de formation pour le titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière ECSR) mettant en exergue la sécurité du motard et plus précisément sur les normes appliquées aux différents équipements du motard. Ce genre d’intervention, c’est comme un vaccin : on l’a tous vu, entendu une fois mais si t’as pas fait les rappels, ça perd en efficacité, l’intervention était donc bienvenue.

Ensuite, c’est le temps des travaux pratiques après la théorie du matin et on démonte les étriers du Fazou pour constater l’état des pistons avant de s’attaquer à la tension de chaîne afin d’apprendre à la faire correctement.

A la fin de la journée, je commence à me décomposer quelque peu en me disant que tout ça va me coûter un joli billet parce que je suis bien incapable de faire tout, tout seul. C’était sans compter sur les quelques membres du moto club qui nous accueillait qui m’ont expliqué son fonctionnement et m’ont rassuré sur le fait que je ne serai pas tout seul si je viens chez eux pour soigner ma belle. Le concept est séduisant, les gens sont sympas, ma décision est prise, je prendrai une adhésion pour, à la fois faire l’entretien de mes motos en économisant un budget conséquent, mais également pour apprendre à le faire moi-même.

L’idée de se dire : « Je roule serein parce que je sais que j’ai vérifié mes éléments de sécurité et que je sais exactement l’entretien que j’ai fait et comment je l’ai fait », ça a d’la gueule !

En conclusion, je dirais qu’autant il y a des jours où on ferait mieux de rester coucher, autant il y en a d’autres où on gagne un peu à s’être mis un coup de pied au derch pour se lever, celui-ci fait partie de la deuxième catégorie.

A très bientôt pour les prochains CPM. Greg

Un grand merci à Greg pour sa participation active et de bout en bout pour ce CPM mécanique 

 

 

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