13 mai 2018 : 23h13 : l’email de la Casim tombe et annonce le CPM du 20 mai : « Maniabilité et Freinage », tout un programme.

A peine 10 minutes après, il y a déjà 827 casimirs d’inscrits (non je n’exagère pas…). Dire que les Casimirs sont motivés serait un doux pléonasme. Au fait, c’est moi ou j’ai comme l’impression que pour être certain de ne pas manquer la prochaine « festivité » Casim, t’as vraiment intérêt à être au taquet en ayant ton smartphone greffé à la main + toutes les notifications activées (emails, Tapatalk, Bebop, Caramail, oui je sais qu’il y a des nostalgiques parmi nous !)  + un wifi de malade + une clé 4G au cas où tu serais perdu dans un endroit où tu ne captes pas des masses (genre la Nièvre ou dans tes toilettes) + ne pas avoir de vie sociale / nocturne… ou bien peut-être tout ça à la fois ???! 

Bref, je suis inscrit au CPM, c’est la fête. Et là, le doute m’assaille (pour les fans de « Rendez-vous en Terre Inconnue » avec Frédéric Lopez tous les mois sur France 2), ou le doute m’habite (pour les intimes). C’est-y-donc pas un peu risqué de passer ma journée à pousser ma belle moto toute neuve (mon précieux…) et son « pilote » débutant dans leurs retranchements, juste pour se perfectionner ? Euh… bah non en fait, c’est JUSTEMENT pour cela que je viens à la Casim pardi ! J’ai donc vraiment hâte d’y être et, excitation oblige, je ne dors que d’un demi sommeil (fraudait pas que je manque de me réveiller !).

Le jour se lève, je vérifie la météo : frais en début de matinée mais ensuite chaude journée ensoleillée. Je pars donc équipé comme toujours (oui, Anne ;o)) mais léger en couvertures… Erreur ! La réalité me rattrape, et après seulement 15 minutes de route, mes guiboles ont décidé de prendre leur indépendance et ne veulent plus du tout serrer mon réservoir. C’est plutôt Parkinson au niveau de mes genoux si vous voyez mieux l’image ! Autant vous dire que les 40 minutes de trajet depuis la porte de La Villette jusqu’à Villabé-les-bains sont loooooongues, malgré le beau soleil qui pointe son nez en ce dimanche matin.

Le Président de la Casim Monde nous fait l’honneur de sa présence. En découvrant son bolide rutilant, une magnifique BMW S1000 RR HP4, je me dis que notre vénéré Président Thomas, et sa super carotte-mobile orange aux 8 millions de kilomètres, devrait se faire sérieusement augmenter. Lançons une pétition de soutien !

La journée de ce CPM se décompose comme suit : freinage la matinée puis maniabilité l’après-midi.

Je ne vais pas vous faire par le menu le déroulement détaillé de la journée mais permettez-moi juste de vous parler de l’exercice d’évitement de l’après-midi. Je pourrais le décrire de façon académique mais vous passeriez à côté de l’essentiel : Antoine. Comment vous expliquez sans vous faire peur (parce que moi, je l’avoue, j’ai eu peur !) ?.

Imaginez d’un côté de la piste une file indienne de motards plus ou moins aguerris, ayant tout juste (soit 10 minutes avant) pris conscience de ce qu’est un contre-braquage (« braquage inversé » pour les puristes, n’est-ce pas Laurent ?), maîtrisant plus ou moins (disons surtout moins que plus en ce qui me concerne) le freinage d’urgence (au cas où, même si ce n’est pas l’exercice ici, bien au contraire).

Et de l’autre côté de la piste, face à eux, un homme leur fait face, seul. Cet homme, qui vise indéniablement l’excellence motarde, a repoussé les frontières de la pédagogie pratique par son dévouement total, corps et âme si je puis dire, à la cause de l’exercice. Il s’est tellement pris au jeu qu’on aurait cru un receveur de baseball (vous savez, le gars accroupi qui fait des signes bizarres et qui a des protections partout…genre avant il faisait du hockey ?) pour nous indiquer au dernier moment (j’insiste sur ce point) la sortie à prendre pour l’évitement : à droite ou à gauche (…mais surtout pas tout droit !). Un tel niveau d’implication force l’admiration, non ?!

Sinon lors de cette journée, il y eut pêle-mêle : du bitume surchauffé, des cônes oranges disséminés deci delà, des vroums-vroums, des tac-tac-tac-tac-tac (pour ceux qui ont la chance d’avoir un ABS), des chrriiiiicccs (pour ceux qui n’ont PAS la chance d’avoir un ABS), des glas-glas (en arrivant le matin), des vrouin-ouin-ouin (douce « mélodie » s’échappant des nouvelles machines à café), des glou-glous (que de l’eau, j’vous l’jure m’sieur l’agent !), des «haaaa » (à l’ombre des arbres) , des pif-paf, des pif-paf-pouf (ouille), des « ouh la la la » (traduisant le « J’vais me vautrer » ou « ça passe pas »), et bien sûr des « vas-y » encourageants des moniteurs (beaucoup plus sympas d’ailleurs que le fameux « viens me voir » qui s’ensuit en général juste après…). Bref, une belle journée CPM en somme !

Un grand MERCI à Wonderwoman, ma future-monitrice préférée et à toute l’équipe de la Casim, pour cette première année d’apprentissage, d’épreuves en tout genre (le brouillard, le déluge et le gel « c’est dans ta tête Sylvain »…), de fabuleuses découvertes (de soi, de sa monture, de nos régions, de nos talents, de la joyeuse bande de Casimirs…) et de passion, toujours dans le plaisir et la bonne humeur ! MERCI.

Il est presque 23h13, la boucle est bouclée, c’est l’heure de vous envoyer ce compte-rendu et de vous dire à la prochaine les riders !

ZZ Rider

Remercions fièrement Sylvain pour le récit de cette journée palpitante. 

Dédicace spéciale à l’action et au rôle indispensable de la Grosse Commission. Nob, j’te vois te marrer

Antoine en action

 

 

 

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