Ne ratez pas le récit d’une balade spéciale Casim 77

J-1 : Alors que les alertes météo se font de plus en plus alarmantes, samedi soir, tous les Casimirs scrutent avec angoisse les messages sur le forum… le roulage se fera, se fera pas ? On annonce des vents jusqu’à 90 kms/h sur l’Ile de France, de quoi faire cauchemarder les moins hardis d’entre nous tandis que d’autres sont carrément excités, prêts à en découdre avec dame nature, vaille que vaille.

4h30 : du bruit sur mon balcon, le vent s’est levé…. il me reste 2h à dormir, je ne me laisse pas impressionner tandis que certains Casimirs tournent et retournent dans leur lit.

6h30 : debout sur mes deux pieds (oui c’est mieux pour avancer), je regarde par la fenêtre de la cuisine, il pleut, des feuilles volent en tout sens, on y va quand même, je vais pas rater ma première balade CASIM bon sang, je suis pas tafiote ! Tandis que certains ont préférés rentrer de la boulangerie bien au chaud à l’abri de la tempête 😉

7h30 : Olivier G est à l’heure (en vrai c’est pas vrai c’est juste pour fayoter !). On quitte Gagny alors que le bureau de vote ouvre ses portes à la mairie et on file pour Villabé.

Sur l’A104, les bourrasques de vent sont impitoyables, j’en prends plein la quiche (expression Lagrognesque) mais je tiens bon, je serre les jambes sur la moto, je me dis bien que je serais mieux sous la couette mais non, on continue. Certains ont fait demi-tour à ce stade, je ne les blâme pas, à plusieurs reprises j’y ai pensé, j’avoue. Je n’ai qu’une peur, me prendre un truc sur la tronche et tomber…

8h30 : on arrive à Villabé, sur le parking de Décathlon, et pas Ikea Gérard, je te jure, relis les posts, DECATHLON, c’est bleu et blanc aussi mais c’est pas pareil  Une trentaine de Casimirs est présente. Il y a même du café bien chaud (merci François).

Les moniteurs reconstituent les groupes en fonction des présents et nous partons direction Dourdan sous une pluie fine mais persistante, le vent a commencé à faiblir, mais pas nous !!

Les paysages sont magnifiques, mais humides, les villages, les églises, les châteaux succèdent aux champs, aux étangs, aux routes pleines de boue, de feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, de mousse même et parfois aussi d’arbres couchés. Les motos sont de plus en plus sales et nos vêtements de plus en plus mouillés. On croise des coureurs du dimanche, des cyclistes du dimanche et des chasseurs du dimanche aussi ben oui, on est dimanche, suivez bon sang ! On prend même des routes qui n’en sont pas … en fait … aaaaah les joies du GPS (suivez mon regard !) !!!!

Les ouvreurs ouvrent, les fermeurs ferment, on se croise de ci-delà, on se perd, on se retrouve, on se fait des youhhhoouuu !!! On se croirait dans une chanson de Michel Fugain … « Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard, Elle descendait dans le midi, le midi, Ils se sont trouvés au bord du chemiiiiiiiin…. mais pas une chanson de Michel Delpech… on dirait qu’ça t’gène !!! de rouler dans la boue !!!!!!

10h30 : une pause s’impose dans un Mc Do… merde ! On aurait du prévenir, y avait plus de muffin décongelés !!! Pas grave, certains se sont rués sur les big-mac, car du Big-Mac, y a pas d’heure pour en manger !!! On repart sous une pluie fine direction Rambouillet ???? (ma boussole interne s’est noyée en cours de route, je suis pas sûre) pour la pause déjeuner.

12h30-14h00 Pause déjeuner, heeeeuuuu à Rambouillet ??? Un groupe est parti au Flunch, l’autre dans un chinois spéciale « gastro » (entérite)… on se sustente, on se repose un peu, on se réchauffe aussi et on repart à nouveau sous la pluie…

Cette fois j’ai une voie d’eau, je la sens cette traîtresse qui commence à s’immiscer subrepticement sous la combinaison et sur le jean…. mes gants sont mouillés aussi, ça tire un peu partout, je sens ma vigilance baisser de plus en plus, un mal de tête est venu s’incruster sous le casque… je ne sais pas quelle heure il est mais j’en ai marre… y en a qui diraient, à ce stade, j’en ai plein l’oignon !! Si si !

15h30 : On s’arrête quelque part du côté de Satory et on fait un point. Tout le monde est à peu près dans le même état que moi et on décide d’écourter et de rejoindre les grands axes pour regagner nos chaumières. Mais on se fait quand même les 17 tournants juste pour ne pas rentrer totalement frustrés. Je repars sous la bonne escorte d’Olivier G, comme ce matin, on se faufile dans l’interfile et on papote aux feux rouges.

17h00 : à la maison rincée, lessivée, essorée mais ravie de cette belle balade et de cette belle chaîne humaine dans laquelle il n’y a aucun maillon faible, uniquement des maillons bienveillants. S’il n’y avait pas eu ce groupe et la promesse de passer tout de même une bonne journée, c’est sûr que j’aurais voté pour ma couette en ce jour de primaires mais j’avais vraiment mieux à faire.

Merci les moniteurs d’avoir maintenu la sortie, et merci les Casimirs pour y être venus. Pour ceux qui ne nous ont pas rejoints, vous étiez avec nous en pensées, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup… (France Gall sort de ce corps)…

Carole (L’amie Ricoré)

Fatigués mais contents

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