CPM2 mania lente

Enthousiasme, désir de découvrir et partager ses expériences, la chaîne d’amitié pour la sécurité et l’information des motards augmente chaque année et nous nous en félicitons. D’abord « La souris » désignée volontaire puis « Discrète » avec une belle hardiesse nous font partager leurs premières expériences des CPM.

 

Désignée d’office pour le rédiger, à peine rentrée je prends ma plume. Que retenir de cette journée ? Que la pluie n’a pas arrêtée tous ces casimirs et casimirettes à jouer des orteils, des genoux, et autres afin de vaincre tous les ateliers.

Des demis-tours, des huits …quel bonheurs de les réussir sans poser le pied ou rouler sur un cônes….

On progresse tout en s’amusant …. personne n’est ridicule, on est là pour devenir meilleur.

La seconde partie de la journée est plus roulante. Les ateliers se passent sur le parking du centre commercial de Villabé.

Rouler en posant la main sur l’épaule de son binôme…. on ne pensait pas qu’on l’aurait fait un jour… mais ça passe !

Ne pas dépasser le premier en cas de freinage d’urgence de celui-ci, pas facile….

 

Le soleil est de retour… enfin, et c’est un grand plaisir de rouler un peu avec un groupe homogène.

 

Mais déjà le moment de se séparer …

La pluie, le vent, les émotions… nous allons bien dormir… et faire de beaux rêves de slalom sans obstacles !!!

Vivement la prochaine !

Remercions Sandrine pour ce partage 🙂 

CPLnove17

 

Depuis que je suis à la Casim, je fais des rêves bizarres.
Cette nuit, j’en ai fait deux : un que la décence m’interdit de raconter et l’autre dans lequel on me vole ma moto. Je me réveille en sursaut. Pfff, il n’est que 2 heures du matin. Encore cinq heures avant l’heure fatidique, celle où je devrai renoncer à la chaleur de ma couette pour me préparer en vue du CPM maniabilité lente et roulage en groupe.

7h00 : je vérifie la météo. Oui, oui, il paraît que tout(e) motard(e) qui se respecte consulte la météo au saut du lit ! Comme prévu, la pluie reste au rendez-vous avec des éclaircies pour l’après-midi.

Après la douche, il est temps de se préparer. Sous-vêtements techniques et pantalon de pluie sont de rigueur pour tenter de braver le froid, le vent et l’humidité.

8h05 : il est temps de partir. Ma moto m’attend sagement dans le parking. Je mets Waze et nous voici parties en mode tranquille, en direction du centre de permis de conduire de Villabé.

8h40 : Arrivée sur les lieux, je vois quelques courageux qui patientent dans le parking. On se salue et on discute pendant qu’au loin, l’équipe pédagogique prépare les ateliers.

9h00 : Les festivités commencent par un petit déj’ pour les affamés tandis que d’autres Casimirs continuent d’arriver, de se saluer et de papoter.

9h40 : Les choses sérieuses vont commencer.
Olivier (Lagrogne) nous rappelle le déroulement de la journée. Deux groupes d’une vingtaine de motards sont formés.
Le premier groupe, dont je fais partie, reste au centre d’examen pour les exercices de maniabilité lente.
Le second groupe fera les exercices de roulage en groupe sur le parking du centre commercial de Villabé.

Olivier nous rappelle l’importance du « pétard ». Je vous arrête tout de suite ! Il n’est nullement question d’un dispositif explosif de faible puissance principalement utilisé pour le bruit qu’il produit, mais plutôt d’un acronyme signifiant « position, trajectoire, allure et regard ».
Il nous présente ensuite chaque atelier à pied. A cet instant, je me demande dans quelle galère, je me suis embarquée. Puis, Laurent (l’Instit) fait une démonstration avec sa Panigale. Et là je me dis (et je ne dois pas être la seule) : si une moto de ce gabarit passe, je passe forcément avec ma machine.

Le groupe est scindé en trois pour participer à chaque atelier. Sont annoncés au programme, des demi-tours, des huit, et ‘’des ronds à vitesse lente’’. Moniteurs et aide-moniteurs sont attentifs. Ils dispensent des conseils après chaque passage pour que nous puissions corriger nos erreurs. Si nécessaire, nous sommes pris à part pour travailler un point de détail (gestion des gaz pour moi, par exemple. Merci Averell).

Midi : Il fait faim.
La pluie s’est arrêtée. Zut alors !
La pause repas se fera au Flunch en toute convivialité.

13h30 : Les réjouissances reprennent.

Il est temps de réaliser les exercices de roulage en groupe sur le parking de Villabé. Je suis dans le groupe animé par Manuel et Valmène.
D’abord, celles et ceux qui l’ont expérimenté donnent leur ressenti sur le roulage en groupe. Ensuite, nos moniteurs nous expliquent les exercices qui nous attendent… et là, de battre mon cœur s’est arrêté… il faut rouler côte à côte en tenant l’épaule de son binôme.
Mes premiers essais avec Valmène sont laborieux. Avec de judicieux conseils (comme bien tenir sa machine avec ses genoux, par exemple), c’est tout de suite mieux. Sylvain prend ensuite la relève et l’exercice se poursuit sans effort. Il faut simplement avoir confiance.
Puis, nous passons aux exercices de freinage. J’ai comme binôme Sandrine, puis Valmène. Pour ma part, ce n’est pas mon fort. Je vous rassure, ma machine freine comme un charme. Je bloque juste sur ce type d’exercice.

Enfin, après un rappel des instructions et des signes pour le roulage en groupe, nous enfourchons nos fidèles destriers pour une virée vers Mennecy. Manuel ouvre le groupe, je suis juste après, ensuite Sandrine, Marie-Hélène et de plus anciens Casimirs (Eric, Sylvain et Anne), Valmène ferme.
Au programme : roulage en quinconce, permutation de quinconce, roulage sur une file…
J’ai apprécié la balade malgré sa brièveté.

16h00 : Nous retournons au centre d’examen de Villabé pour un débriefing avant la dispersion des troupes. Nos moniteurs sont satisfaits de notre roulage.

Pour ce qui me concerne, j’ai kiffé la journée. Et vous ?

CPLnove174

 Un grand merci à Sabine 🙂

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