Dimanche 01 décembre 2013, dernier CPM de l’année 2013, 3ème de la saison, 1er CPM uniquement théorique. Nous avons rendez vous dans la salle de la Pépinière gracieusement prêtée par la municipalité de Bry sur Marne.

Il ne faut pas très chaud, mais au moins cette année il n’y a pas de verglas. Nous nous retrouvons donc à prêt de 50 personnes, dont beaucoup ont préféré prendre leur moto, la peur des quolibets sans doute (alors que c’est pas notre genre !). Pour la prochaine saison il faudra que l’on trouve une salle plus grande si ça continu ! (Muriel, le palais des sports c’est dans le budget ?)

La journée commence par un petit déjeuner gargantuesque dû à la générosité de nos Casimirs.

Nous débutons la journée de cours par une matinée de réglementation. Ce CPM,  assuré par Cédric et John, est toujours aussi intéressant et permet aux casimirs d’avoir une explication de texte sur les principaux points de la réglementation impactant la pratique du 2RM.

Les points abordés sont :

  • La pratique de l’interfile : Ce que dit le code de la route, l’interprétation sur le terrain, les conseils pour être en sécurité.
  • L’utilisation des feux (warning, plein phare…) sur les voies rapides : Pourquoi c’est mal ? quel comportement adopter ?
  • Réagir lorsqu’on est arrêté : ne pas nier bêtement l’évidence, être courtois. Les représentants des forces de l’ordre sont aussi des humains avec la même proportion d’imbéciles et de gens intelligents.
  • contester une amende : Y a pas de secret, quand on se fait prendre on assume, ensuite on peut essayer de contester mais il faut calculer le bénéfice/risque
  • le gilet jaune, le brassard, le CT, les grandes plaques… on verra ça le jour où ça sortira vraiment !
  • l’ETM (équipement de terrain mobile) vous savez, c’est les radars fixes dans la voiture qui elle bouge : Présentation de son fonctionnement
  • se garer sur le trottoir : Quelques conseils pour espérer bénéficier de la tolérance.

 

Pour le déjeuner, Stéphane nous a réservé un camion à Pizza (les food truck n’ont rien inventé, ils ont juste rendu le concept « hype »). Nous partagerons donc pleins de pizza différentes au grand désarrois de certains pour qui la pizza est une affaire de slip » O_0  (pour comprendre il faut parcourir le forum)

Nous recommençons les cours par une présentation de la théorie sur les trajectoires, animée par Davy. Il aura vite fait de perdre la moitié des casimirs sur son explication de la cinématique d’une moto et l’équilibres des vecteurs force… heureusement, certains regards se sont éclairés lorsqu’il a résumé ainsi : « pour tourner, il faut pencher. Plus on va vite et plus ça tourne, plus il faut pencher ». Il détaillera ensuite la trajectoire de sécurité et ses différentes phases.

Dans la continuité de la trajectoire, Maxime nous fait un topo sur la gestion de l’accélération dans un virage et des « instincts de survie » inopportuns qu’il faut savoir contrecarrer (lâcher brusquement l’accélération, regarder le talus, attraper les freins…)

Stéphane nous rappelle ensuite la théorie du freinage. Cela signe le grand retour des équations de forces et d’énergie cinétique auxquels il ajoute des dizaines de la vitesse au carré ou multiplié par 3. Tout cela pour nous parler ensuite d’une méthode de calcul de la distance de sécurité basée sur des crocodiles… (Ça attaque un peu les vibration d’un 3 cylindres).

Après une courte pause, Raymond nous détaille l’organisation et les règles de sécurité d’une journée circuit type organisée par une CASIM. Nous abordons la gestion des groupes, les règles de roulage, la signification des drapeaux et les conditions d’utilisation d’une piste (moto et pilote).

Nicolas clôt cette journée chargée par une discussion autour de l’expérience. Les auditeurs peuvent aborder les sujets qui les intéressent et échanger dessus. Les sujets abordés sont :

  • La gestion de la fatigue seul ou en groupe : Comment gérer la fatigue. s’arrêter quelques minutes pour récupérer. S’avoir se dire « là je peux pas ». Où se placer dans un groupe et communiquer avec l’ouvreur.
  • Rédiger un constat : Olivier nous fait part de son expérience sur la gestion des constats (soit il a souvent des accidents, soit il travaille dans une société de transport…), et nous donne quelques conseils :
    • toujours avoir un constat sur soi (sous la selle) et avoir pré-rempli sa partie (nom, assurance, permis…), cela laisse le temps de décompresser et d’échafauder une stratégie (c’est mal !!!)
      Attention les assureurs utilisent plus le code des assurances que le code de la route !
    • les constats sont normalisés : on peut en remplir un grec en regardant le nom des rubriques du notre, elle sont identiques et à la même place.
    • Comment remplir les cases : une règle simple, celui qui coche le plus de case est souvent déclaré responsable. Ainsi il ne faut pas se forcer à trouver une situation qui correspond pas vraiment. D’autre part, ce qui compte c’est le moment de l’accident et non ce qui se passe avant ou après (vous venez de déboîter mais avez fini la manœuvre et « paf ! » ? Il ne faut pas mettre « je changeais de file » car cette action est terminée)
    • Essayer de faire le dessin vous même : ça évite que la partie averse le fasse à son avantage (oubli de ligne de céder le passage …)
    • le verso ne sert à rien : l’assureur le lit même pas.
    • faites un constat même si on voit pas de dommage à priori ou si la partie adverse vous propose un dédommagement si on ne déclare pas. Vous pourrez par la suite soit le déchirer soit l’envoyer à votre assureur
    • Si la partie adverse refuse le constat : cool ! ça augure rien de bon pour lui lors de la définition des responsabilités. Prendre sa plaque, son nom s’il vous le donne, le numéro de police d’assurance (la carte verte sur le pare-brise) et des noms de témoins.
    • N’hésitez pas à vous faire aider (un ami ou un motard qui vous a relevé) et n’hésitez pas à aider les autres que vous relevez. En effet nous ne sommes pas au top de notre forme quand on vient de tomber.
  • Et puis d’autres thématiques dont je me souviens plus (la fin de la journée est dure pour tout le monde)

 

Cette journée enrichissante se termine à la tombée du jour. Nous repartons chacun de notre coté, les fiers motards sur leur vaillants destriers et les pleutres dans les voitures (ok, j’ai menti ! c’est notre genre).

Merci à tous pour votre participation et votre assiduité.
Merci à Stéphane pour la salle et l’organisation de la restauration.
Merci à Jojo et Cédric pour leur participation et l’animation de la matinée.
Merci à tout les moniteurs et aides moniteurs présent pour l’animation, et plus spécifiquement aux intervenants sur les différents thèmes : Davy, Maxime, Stéphane, Raymond et Nicolas.
Enfin, merci à tout ceux ayant apporté le petit déjeuner.

A bientôt, en janvier pour le prochain CPM « Secourisme »

Thomas.

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