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La saison 2012-2013 CASIM 77 touche à sa fin et c’est ainsi que nous organisons un ultime CPM Freinage et Maniabilité dont le but inavoué est de faire prendre confiance aux Casimirs pour le passage de Visa du 07 Juillet 2013, qui comme chacun sait, démontrera la supériorité des motards de la CASIM.
Les mauvaises langues de la Casim 78 diront que nos CPM se déroulent sous la pluie, mais bizarrement le simple fait d’en avoir organisé un à suffit à faire fuir les nuages prévus par la météo. Simple coïncidence ? Je ne pense pas…

C’est ainsi, qu’arrivant à l’heure de rendez vous, que vois-je ? Diantre, la piste est déjà occupée par des stagiaires sur-motivés qui placent les plots des parcours, avides d’en découdre ! Pire qu’une horde d’étudiantes à l’ouverture des Soldes !

Le parcours complet du Visa a été mis en place, à savoir:
* Un slalom rapide
* Un huit
* Un enchainement de trois portes-piquets
* Un slalom lent
* Un enchainement de 5 portes-plots
* Une superbe méga planche de 4 mètre portable et pliable avec une signature Casim 77 ! (merci au père Nöel !)
* Un cercle d’un peu plus de 3,40 m de rayon, dit « l’escargot »

Dans un premier temps, il a été décidé par notre chef d’orchestre, Thomas vice-président, qu’il serait judicieux de chauffer nos Casimirs en mettant en place:
* un atelier de freinage avant que le temps ne se gâte (ah ah, qu’elle idée cocasse !) encadré par Raymond et Thierry
* un atelier passage de portes-plots encadré par Tonio et Davy
* un atelier tournage dans un rond par Django et vôtre serviteur (le bizu aide-moniteur du jour)
Thomas se contentant d’aller et venir sur les différents atelier pour faire peur aux valeureux stagiaires sans succès.
Ces ateliers étant décrit dans l’ordre de préférence des Casimirs, Django et moi nous sommes retrouvés à faire des cours particuliers sur comment on fait des cercles: « Alors c’est fastoche, t’accéleres puis tu tournes le guidon. Hop ! Démerde toi maintenant ! » 😀

N’ayant pas pu observer les autres ateliers, je vais vous décrire le mien:
Dans l’ensemble, beaucoup étaient déjà capables de faire l’escargot à très peu de chose prêt. Le piège étant toujours le même: Tout le monde prend une mauvaise trajectoire et se met à tourner avant d’avoir atteint le bord du cercle, s’obligeant à tourner dans un cercle de moins de 2m de rayon au lieu de plus de 3m. Cependant, certains avaient des difficultés particulières:
* Pierre, d’habitude limité par la maniabilité de sa Daytona, a emprunté la Speed Triple de son fils mais n’étant pas habitué, il a du mal à tourner parce qu’il ne met pas assez de gaz, ne sort pas assez les épaules pour pouvoir pencher la moto.
* Laurence, avec sa moto flambant avait un peu peur de tomber, du coup, difficile de poser le regard ailleurs que devant elle, d’autant plus qu’elle n’avait pas eu l’occasion de pratiquer le point de patinage.
* Joel étant limité par son enclume à roues, il a bien été obligé d’utiliser l’ER5 pour affûter sa technique.
* Paul, tout en cuir BMW, ne mettait pas assez de gaz donc pas de motricité. Résultat: il tombait presque à chaque fois qu’il devait pencher un peu la moto. Faut venir plus souvent …
D’autres, avaient au contraire des facilités déconcertantes:
* Noémie maîtrise le point de patinage à merveille et sait très bien tourner dans le cercle avec sa trottinette
* Fabien n’avait qu’un seul vrai défaut: même si sa tête était bien tournée sur le cône central, ses yeux faisaient des aller retours entre lui et les cônes extérieurs (le tricheur !)
Notre objectif de faire tomber toutes les motos pour apprendre à ne pas en avoir peur fut un échec: seuls deux en ont eu le courage dans le cercle et sans faire le moindre dégât !
A ce jeu là Tonio a tout de même réussi à mettre Hélène à terre, ce qui lui a coûté une belle bosse sur le réservoir de sa XJ6.

Après tous ces exercices, une pause « mangeage » est bien méritée ! Les nombreux choix qui s’offrent à nous, nous impose de réduire les possibilités pour éviter toutes dispersion…c’est alors que l »on propose d’aller manger du gras au KFC ou d’aller manger des boulettes de chat-poney (jeux de mots, attention !) à IKEA.
Le dernier ayant plus de succès, il semble que tout le monde veuille manger des poneys, sauf le père Nöel qui a décidé de faire bande à part et rester manger un yaourt en solo sur la piste (son vrai but étant de s’entraîner seul pour impressionner les casimirettes, bien sûr !).
J’attend Hélène, retardataire qui ne se rend pas tout de suite compte qu’il n’y a plus personne. Nous partons à temps pour raccrocher le groupe du scooter Orange de Thomas (NDLR : Hého c’est pas un scooter !!)  et je le ferme (NDLR : j’aurais préféré que tu « la ») … puis au détour d’un des ronds points, je me retrouve à fermer le groupe de Joel ! ( mais où qui sont passés les autres ?) et nous nous perdons l’espace de quelques minutes…pour arriver au KFC. Finalement, j’ai réussi à fermer un groupe qui n’allait pas à IKEA, tant pis, je les laisse accumuler du gras pendant que je rejoins les autres !

Retour sur la piste de danse, bien revigorés par nos moult ripailles, nous commençons à engager le parcours du Visa avec des explications/mimes par Thomas tout le long. Cela semble en impressionner certains mais ils s’élanceront tous sans perdre courage et au bout du compte, tout le monde aura réussi.
Beaucoup s’essayeront à faire l’escargot en plus (oui, il n’y a qu’un seul Visa 1 présent: Nöel) et beaucoup y arriveront ou presque. Ce fut l’occasion de remarquer les défauts de certains (on touche PAS le frein avant dans le huit ou les slaloms, battre des genoux ne fera pas aller plus vite, etc…) et de donner des conseils pour mieux tourner grâce au huit. Ce dernier a été parfait pour donner des conseils sur l’importance du regard (Merci à Raymond).
Pour se dégourdir les roues, notre cher Thomas se prend au jeu et décide de faire le parcours tranquillou. Résultat des courses, il a torché le parcours Visa 2 en seulement 45 secondes…et il avait oublié d’enlever le frein à main !
Dégouté, Davy s’en est allé en bafouillant un truc comme quoi y aurait de la pluie qui arriverait (que nenni).

Bientot 15h30, il est temps pour Raymond et Thomas d’aller au Campanile du coin pour un rendez vous commercial afin d’y tenir probablement notre prochain 1er CPM de l’année. Ils nous laissent donc gérer des Casimirs rincés (fatigués, quoi, pas mouillés) qui, pour la plupart s’en vont.
Nous tentons tout de même de motiver quelques uns pour reprendre un atelier freinage pour la forme. Un peu moins de 10 seront motivés le temps de quelques passages où Pierre nous fera un joli spectacle de Stunt avec des stoppies… »en sécurité » comme dirait notre cher président.
La plupart auront du mal à ne pas freiner/trop ralentir avant la ligne de déclenchement. Certains apprendront même qu’il ne faut pas faire confiance à son propre compteur, raison pour laquelle nous avons un radar.
Au bout d’une bonne dizainne de passages, certains mettent de côté la moto pour…que vois-je ? une bouteille de champagne ! Ah, mais oui ! C’est Karine, qui en distribue dans des petits verres pour fêter son anniversaire ! Eh oui, elle fête ses 43 ans, la « petite » ! Bizarrement, la vue du champagne en arrête plus d’un et au final, nous nous retrouvons à ranger le matériel. D’ailleurs, le topcase de l’ER5 est d’une technologie défiant toute concurrence: un système de vis et de boulons dans des endroits inaccessibles pour des mains d’hommes.

C’est ainsi que Raymond et Thomas nous retrouvent, avec une bouteille de champagne vide à nos côtés et presque tout le monde en train de rentrer chez soi… il n’est que 16h30.
Nous nous séparons alors dans cette ambiance festive, content de l’incroyable potentiel des stagiaires de la CASIM 77. Raymond rentrera en portant sur l’ER5 un paquet cadeau en plus: la fameuse planche de bois pliante qui lui permettra de faire peur aux voitures ! Tiens ? y a comme des gouttes d’eau qui tombent, maintenant qu’on a fini…

En résumé, cette journée fut dédiée à la découverte du parcours du Visa, de la pratique de la maniabilité et du freinage. Nous avons pu constater que chacune des personnes présentes avaient progressées et étaient capables de passer le Visa ‘finger in the nose’.
Pas de stress amis Casimirs, c’est dans la poche !

Et encore joyeux anniversaire Karine !

Nicolas

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