“   Dimanche 2 novembre 2014, deuxième CPM de la saison de la CASIM 77 dont l’intitulé était conduite en groupe et maniabilité lente.

Compte-rendu de la journée dans la peau de la moins expérimentée de la CASIM 77. Et oui, je pense que tout le monde sait de qui je parle maintenant. Avec à ce jour 1.135 kilomètres à mon actif pour être précise, je suis une petite joueuse face à beaucoup d’entre vous mais j’ai résisté au 1er CPM et à la première balade à l’autre bout du monde de mon point de vue et maintenant au compte-rendu. C’est fini le bizutage après ?

Revenons-en au sujet. Le point de RV pour la soixantaine de motards inscrits pour la journée était donné à 9h00 sur la piste du centre de passage des examens à Villabé. Tiens, je connais cet endroit, c’est là que j’ai passé mon permis il y a 8 ans maintenant et ça tombe bien, ce n’est pas très loin de chez moi. Par contre, cela ne doit pas être le cas de tout le monde car nous sommes en minorité dans ce secteur.

Départ donc à 8h00 de chez moi pour retrouver mon convoi à Linas (merci à Sébastien qui s’est dévoué). Connaissant ma grande rapidité (tous ceux ayant roulé avec moi pourront le confirmer), je me laisse une marge et finalement j’arrive en avance à Linas. 8h30 : départ avec mon convoi direction Villabé où nous arrivons aussi avec un peu d’avance. La piste n’est pas encore ouverte mais les super matinaux sont déjà là. Nous nous garons et les saluons. Quelques minutes plus tard, le convoi des organisateurs débarquent et ouvrent enfin les portes du paradis (ou de l’enfer, à vous de voir).

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Tous les Casimirs arrivent au fur et à mesure. Nous retrouvons des têtes connues et les discussions se forment autour d’un petit déjeuner bien copieux qui s’organise (d’ailleurs, un grand merci à tous ceux qui ont pensé à ceux qui avaient la panse vide ou du moins, pas très remplie du fait du réveil matinal). boufpt bouf2pt

Les Casimirs sont enfin tous là ou presque 😉 et Averell annonce les festivités de la journée.

Un groupe en mania le matinsur la piste et un autre en conduite en groupe puis on échange les réjouissances l’après-midi. Averell divise donc l’assemblée en deux groupes et nous voilà partis en direction du parking du Carrefour de Villabé pour la partie conduite en groupe (je sais y’a du boulot pour moi !).ph2

Après une courte discussion sur les impressions de la première balade de la saison (surtout pour les novices ayant participé à cette balade … tiens je me souviens que je me suis sentie seule à ce moment-là), voici le premier exercice de la journée : savoir se garer proprement et rapidement quand on roule en groupe.

Nous voilà en petits groupes traversant de long en large le parking pour trouver où nous garer dans ce grand parking vide que seuls quelques Casimirs en apprentissage (et quelques voitures en apprentissages également) arpentent. Une fois en place, on nous explique comment se garer en toutes circonstances (pente, peu de place) en étant toujours le plus efficace possible.

Ensuite, Averell nous propose un exercice qui, selon ses dires « amusant » et qui s’appelle «rouler dans les valises ». Exercice qui doit nous permettre de prendre conscience qu’en étant proche
les uns des autres, on se rend plus compte du différentiel de vitesse, et par conséquent, de tout changement de vélocité de celui ou de ceux qui nous précèdent.

Tout le monde se met par deux et le but est de toucher l’épaule ou le coude de son binôme tout en roulant. C’est à ce moment-là que je me dis que je n’ai pas les bras assez longs ! Stéphane reste patient et je finis, au bout de quelques allers/retours par y arriver à petite allure. En effet, en étant proche, la différence de quelques km/heure se ressent davantage, surtout à faible allure d’où l’importance de de ne pas laisser trop d’écart avec ceux qui nous précèdent quand on roule en groupe.

Une fois « les valises déposées », Cédric nous expose l’importance de l’ouvreur et de son rôle, c’est-à-dire adapter sa vitesse au groupe et surtout à celui le moins expérimenté (tiens c’est bizarre, je me sens visée à ce moment-là). L’exercice se fera entre deux ronds-points et en deux phases. Dans un premier temps, Cédric ouvrira et roulera à sa vitesse sans tenir compte du reste du groupe. Bon, voilà, étant en queue de peloton, je suis larguée … à la sortie du parking. Cela n’aura pas été long mais je le savais et je n’ai donc pas tenté grand-chose, je l’avoue.

Retour de nos tours de ronds-points pour faire le point. Etre ouvreur implique donc des responsabilités et Cédric nous l’a démontré car il faut que le groupe puisse suivre, sinon aucun intérêt d’aller rouler en groupe. Pour savoir en sortant d’un rond-point quand il est possible d’accélérer, il faut compter 1 seconde par « quinconce » et contrôler dans ses rétros que tout le monde est sorti du rond-point. Tout cela pour nous expliquer pourquoi il est important de mettre juste derrière l’ouvreur le/la moins expérimenté(e). La 2ème phase sera donc avec cette configuration.
Me voilà donc en 2ème position (c’est bizarre, je ne m’en doutais pas du tout). On repart pour la deuxième démonstration et là, personne n’est perdu (en même temps, c’est plus simple, je ne suis plus à la fin).

De retour sur le parking, dernier exercice de la matinée sur le freinage d’urgence en binôme afin de se rendre compte de l’importance des distances de sécurité. Le premier freine lorsqu’il le souhaite et le second, qui le suit, doit freiner dans de bonnes conditions de sécurité. Même en sachant que celui qui nous précède va freiner, on arrive à se faire surprendre, alors autant faire attention à ses distances de sécurité.

C’est midi, les ventres gargouillent. Il est temps d’aller se restaurer.
Petite escale rapide à la piste avant de repartir au Flunch pour une partie du groupe. Est-ce que certains ont tout de même pique-niqué sur place ?
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Au Flunch, on se gare bien, comme on nous a appris pour ne pas passer pour des sauvageons mais cela fait tout de même arrivage massif pour un dimanche midi. A l’intérieur, j’entends quelques acheteurs du dimanche murmurer «c’est la sortie des motards ». Et oui, on peut aussi sortir en groupe le dimanche !
Bref, petit repas convivial avec quelques discussions autour de certaines vidéos prises par des GO Pro et sur l’utilisation de ces petites machines mais il ne faut pas trop traîner car à 13h30, il faut être de retour en pleine forme sur la piste pour la mania. D’ailleurs, l’équipe encadrante est déjà sur le pied de guerre pour nous faire souffrir.

Au programme de l’après-midi deux groupes : les plus expérimentés et les un peu moins (voire beaucoup moins) expérimentés mais toujours avec le programme des parcours pour travailler le point de patinage.
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ph4De notre côté (je n’ai pas besoin de préciser quel côté) c’est faire des tours, des slaloms et des huit autour de cônes en utilisant le point de patinage. On est à allure très lente, je pourrais me sentir à l’aise moi qui ne suis pas une rapide, et bien non, c’est l’heure de grands moments de solitude.

Cependant, nos moniteurs sont pédagogues et patients alors je me surprends à réussir à tourner autour d’un plot. Nous finissons par un petit parcours en seconde avec des passages de portes et un demi-tour. Après quelques conseils prodigués par nos moniteurs, le parcours semble faisable.
Nous finissons même par nous faire courser par les forces de l’ordre mais impossible de les semer. ph6

Ça y est, les plots sont ramassés. P1150887

Nous attendons le second groupe. Au loin, on aperçoit les feux des motos qui reviennent à la piste. La fin de la journée est proche et la fatigue est bien réelle.

Un dernier petit discours des organisateurs sur la journée et sur l’organisation des prochaines. Une demande de compte-rendu annoncée… une gentille délation proclamée par quelqu’un dont je tairais le nom…mais qui est parti bien vite. Voilà, il est l’heure de repartir. Avec de la chance, nous n’avons eu aucune goutte d’eau de toute la journée et nous rentrerons avant que la nuit ne tombe.

Un grand merci à tous les organisateurs pour le temps qu’ils consacrent à l’organisation de ces journées afin qu’elles se déroulent dans les meilleures conditions. Merci à tous les Casimirs pour leur bonne humeur et leur gentillesse. Et un très grand merci à nos moniteurs qui s’arment de patience et de bienveillance pour nous aider à progresser.
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Mon compte-rendu est surtout basé sur mon ressenti et ma compréhension.
Quant aux fautes, je vous laisse le soin de les corriger en rouge car en maternelle, je fais peu de rédactions 😉   
Compte-rendu rédigé avec beaucoup de générosité par Elisabeth un grand merci lui est adressé.

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