Ami(e)s lecteurs et motards de toutes catégories, sachez que le plaisir n’est jamais aussi grand que lorsqu’il est partagé. La saison de la Casim77 s’achève bientôt (reste encore le passage des visas) et les écrivain(e)s se bousculent presque pour compter leur aventures de casimirs. Dans cette optique Claire puis Olivier vous offrent le détail de cette nouvelle aventure ´´casimiresque’´.

Dernière balade de la saison: objectif mer.
Départ difficile : il faut se lever tôt, le temps est gris et humide, la biscotte est tombée du mauvais côté …mais dès qu’on retrouve le groupe à Claye Souilly effet casimiresque, on oublie tout ça.

Pierre Christian propose à chacun des petits gâteaux, on se dit bonjour et très vite Olivier désigne les groupes et c’est parti!
Pour ma part je suis dans le groupe d’Olivier en ouvreur (sur sa nouvelle moto), Antoine, Pedro, Stéphane et Stéphanas en fermeur (sur sa flambante-neuve-Ducati- rouge). Petite appréhension : j’espère que je ne vais pas trop ralentir le train…

La première partie du trajet c’est ambiance « saute-mouton », au début je me suis dit « je vais les compter », en fait c’est des dos d’âne mais ça marche aussi.
Puis arrive les routes départementales bien roulantes et on sent que c’est une petite libération pour tout le monde. Youhou ! Arrive un sentiment de liberté, dans les rétros c’est beau à voir le groupe est compact, c’est fluide, on dirait un serpent de mer ! C’était vraiment bien d’être derrière Olivier : j’observais de près les trajectoires.
Arrivés au Crotoy les derniers, on voit des casimirs sur un promontoire qui donne sur la baie de Somme, et d’autres mangent dos à la baie, nez sur la moto, il y a Raymond , je lui demande mais pourquoi … dans un grognement d’ours (très gentil je précise): « je n’aime pas la mer » !
Ah d’accord! Alors nous on va rejoindre les gens sociables qui aiment la mer!
Un inconnu nous accoste : grand sourire … ça va ?? Mais qui est-ce ? Et bien c’est Daniel je ne l’avais pas reconnu : en bermuda, petite chemise, lunettes de soleil (je le saurai : valises et top case = adaptation optimale de la tenue à l’environnement en toutes circonstances).
On pique nique tranquille et dans la bonne humeur sous le soleil, odeur d’iode et cris de mouettes pour l’ambiance.
Et là arrive le moment fatidique d’aller aux toilettes : Super Alan intervient avec son smartphone et je découvre qu’il existe une application « où sont les toilettes » : réponse à 250m … on en apprend tous les jours : merci Alan.
Après un petit café en terrasse, photos de groupe par Sébastien, il a fallu juste raisonner Babou qui voulait absolument faire un tour de manège (c’est pas vrai …mais on a bien rit), nous voilà reparti sur de belles routes.
Cette fois ci c’est Stéphanas qui ouvre, je m’accroche! Les kilomètres s’enchainent mais la fatigue arrive, au galop. A la fin dès que je débrayais ça faisait : AÏE ! Nathalie qui était la seule passagère a été d’une patience … Je suis admirative!
Nous sommes arrivés à Claye Souilly vers 20H, épuisés pour la plus part mais heureux d’avoir partagé ensemble cette journée.

Pour ma part je suis vraiment ravie de cette année passée à la Casim, j’ai vraiment l’impression d’avoir progressé, beaucoup appris et sans jamais me sentir en danger. Grand merci à tous les moniteurs et aide moniteurs pour l’organisation et l’enseignement… et en plus on s’amuse !

Nous adressons un très  grand merci à Claire pour ce partage et t’assurons que l’année prochaine tes talents de rédactrice seront mis à contribution.

 

 

C’était la der des der….de ce que disaient nos aïeux pour le conflit 14-18. Nous aussi, à la Casim 77, c’était la der des der, mais en version pacifique et ludique. La dernière balade de la saison 2015-2016, un concentré réunissant, petites routes, long kilométrage, pique nique en bord de mer.

Nous étions 25 à répondre présents à ce circuit marathon de près de 500 km, soit deux étapes du type weekend Casim, avec le même rythme et la même technicité, en empruntant uniquement des départementales et des communales.
La météo était avec nous, temps assez nuageux mais avec de belles éclaircies et pas trop chaud, bref, l’idéal du motard.
Le départ est donné à 08h00 précises de Claye Souilly, pour les 4 groupes, avec un arrêt café prévu à Crèvecoeur le Grand. Cette première partie sera celle qui nous permettra d’apprécier tout le talent des ingénieurs des structures routières mis au service de l’édification de ralentisseurs. En faisant le Road book, c’est un élément dont on ne peut tenir compte, car il n’y a pas de notification quant à la présence de ces accessoires dédiés à notre sécurité. Bilan, plus de deux heures pour faire 70 km…Dis, la mer, c’est encore loin ? Après notre pause café, nous quittons Crèvecoeur, non sans avoir vu un défilé de magnifiques voitures américaines et échanger de nombreux saluts avec leurs propriétaires. Bref, tout rentre dans l’ordre, le parcours est enfin roulant avec moins de traversées de villages, à nous les routes de campagne viroleuses, nous permettant de mettre en pratique l’EDSR en mode « dynamique ». Notre petit groupe fera une pause essence à une vingtaine de kilomètres du Crotoy, but de notre périple, nous permettant de croiser le groupe d’Olivier A et William. C’est à 13h00 que nous arrivons sur le port du Crotoy, les trois autres groupes étant déjà arrivés, nous nous retrouvons tous à profiter d’un soleil (enfin) généreux, pour pique niquer sur la digue et reprendre des forces avant le parcours du retour. Certains testent aussi des applis smartphones du genre « où trouver des toilettes propres », d’autres vont prendre un pot en terrasse, bref, deux heures de détente avant de reprendre la route et quitter ce pittoresque village du Marquenterre.
Entre le Crotoy et Amiens, nous inversons les positions d’ouvreur /fermeur et c’est Stéphanas qui est aux commandes, au guidon de sa MS 1200 en fin de rodage. Le parcours est vraiment roulant, nous faisant passer dans des lieux et villages nous permettant de découvrir de très beaux endroits avec de magnifiques châteaux. Un fait du jour, énormément de fêtes de villages, occasionnant de légères déviations et mettant à l’épreuve le sens de l’orientation des ouvreurs. Jusque là, tout va, même si les premiers signes de fatigue commencent à se faire voir : étirages des jambes, levages de derrières sans ralentisseurs, décrispations des mains etc…
Notre dernière pause réunissant les 4 groupes se fait à Amiens Sud, dans un joli parc, où nous modifions ceux-ci en fonction de la destination finale de chacun. William et Nathalie nous rejoignent avec Alan, alors que Pédro nous quitte … Et c’est parti pour la dernière partie de près de 180 km.
Ce sera la partie la plus éprouvante, car ayant repris le groupe, mon GPS a décidé de nous faire visiter les faubourgs d’Amiens, tout comme il l’avait fait à Château Thierry, nous rallongeant d’une vingtaine de kilomètres, avec la recherche d’une station service, pour que Jonjon ne finisse pas à la poussette avec sa RR 1000 tout juste rodée. Nous retrouvons enfin le bon chemin. Le RB nous fera passer sur une multitude de petites départementales et communales, vous savez, celles où l’herbe pousse au milieu de la route. Le côté bucolique ne suffit plus à compenser la fatigue du groupe : près de 8h00 en selle depuis ce matin, je décide de réduire la vitesse, car le groupe s’étiole, certains signes ne trompent pas. D’autant que les grosses pluies de ces derniers jours ont placé des flaques de graviers à chaque intersection et entrée de rond-point, la vigilance s’impose à tout moment, je reste en alerte permanente pour signaler le danger.
Après Longueil Sainte Marie, nous faisons une ultime pause, car nous sommes tous cuits, nos séants souffrent le martyr et la fatigue est vraiment visible sur les visages. Il est plus de 19h00, il nous reste encore 70 km à parcourir.
Cette dernière partie se fera à un rythme « conduite éco », car je tiens à ramener toute la troupe entière et Claire est passée en réserve sur son ER6n. Encore quelques belles traversées de villages et de routes viroleuses avant de décider de couper court en prenant la Nationale 3, car trouver de l’essence est urgentissime, ça fait 50 km que Claire est en réserve…
C’est à 20h00 passées que nous arrivons à Claye Souilly…..ENFIN.
10H00 en selle, 490 km parcourus uniquement sur des petites routes, je vous renvoie au forum pour lire les impressions et l’état physique des participants… Que de progrès faits par nos Casimirs première année, tant dans la technique que dans l’endurance.
Bravo à William et Nathalie, à Claire et Antoine pour votre tenacité. Bravo aussi à Fifi pour qui c’était sa première grande sortie avec sa V Strom. C’était aussi ma première sortie avec ma K1200 GT et maintenant je n’ai plus de doutes quant à son agrément et son confort.
Merci à Stéphanas mon binôme, à Pédro, Alan, Stéphane et Jonjon, pour votre participation et votre bonne humeur. Groupe vraiment très sympa.
Après ça, vous savez tous que vous pouvez maintenant rouler loin et longtemps, même si ce matin, il doit rester quelques stigmates de la veille.
Vivement la saison prochaine.

Un grand merci aussi à Olivier, moniteur nouvellement promu et animateur dans l’âme.

A très vite ET toujours en sécurité pour de nouvelles aventures.

 

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