Ce WE là, Raymond avait décidé de montrer à un collègue ce que signifie « être à la CASIM ». Il nous a donc concocté un petit WE à sa façon.

Nous nous retrouvons à 9h30 à la station service du carrefour de Villabé. Sont présents :

  • Raymond et son SDS (Marie) sur une poussive Suzuki Bandit 600 bleue
  • Bruno, aspirant casimir, et son SDS (Angelica) sur une Suzuki GSXF noire
  • Max sur sa très raisonnable BMW K1300S avec option pneus lisses (Max, on change les pneus avant le marqueur d’usure pas quand il disparaît)
  • Felix et sa BMW R1200GS équipée comme un camping-car allemand
  • Tonio chevauchant sa BMW R1150R en kit
  • et moi sur ma Honda CBF 1000 haute visibilité (les brassards réfléchissant c’est pour les branleurs)

Le plein est fait, les GPS branchés, à nous le Morvan !

Nous mettons le cap sur Avalon en passant pas les nationales et départementales. Raymond devant, Bruno dans sa roue (enfin presque, en tout cas au milieu de la route…), Felix dans la roue de Bruno (littéralement), moi, Tonio et enfin Max fermant la marche.

Le début du parcours n’a rien de passionnant mais cela permet à Bruno d’appréhender notre façon de rouler en groupe, ce qui lui sera utile par la suite…

Nous nous arrêtons dans un troquet avant d’attaquer les derniers km par de plus petites routes. Maxime repart en tête suivi de Felix, Raymond, Bruno, moi et Tonio. Nous passons alors par des routes de campagne bien poussiéreuses  ce qui nous vaut quelques frayeurs lorsque la roue arrière décroche. Cependant Tonio et moi, bien tranquilles derrière Bruno qui se traîne 😉 nous n’avons pas trop à souffrir.

Arrivé à Avalon nous nous rendons directement à l’hôtel pour déposer nos affaire et trouver un resto. Le Campanile en face nous tend les bras. Nous nous restaurons longuement et ne sommes prêt à repartir qu’à partir de 15h.

Angelica souhaite se reposer, elle reste donc à l’hôtel. Cela permettra aussi à Bruno de rouler plus fort… ouais enfin… voilà quoi.

Nous partons vers une station service pour permettre à Tonio de remplir son éponge à Super (10l au 100 tout de même). Les routes de l’après midi sont géniales, à part quelques parties avec gravillons. Nous passons dans de jolis paysages et de sympathiques sous-bois sans même y jeter un œil. Marie nous demandera par la suite si nous avons le temps de profiter du paysage… l’inconsciente !

Maxime devant impose un rythme tout à fait adapté aux circonstances. Bruno se débrouille très bien et ne roule pas au dessus de ses pompes ce qui est une qualité de motard endurant. Felix se traine un peu derrière nous pour faire des vidéos mais le pôvre ne peut pas trop se lâcher. Tonio profite de cette après midi pour affûter ses arguments expliquant son allure misérable (Tonio, si tu as l’impression que je m’acharne, arrête ta lecture ici). Cette après midi de balade est trop courte mais nous devons retourner à l’hôtel chercher Angelica et trouver un resto dans Avalon.

Max me laisse alors essayer son avion et monte sur ma trottinette. « Rhaaa ça pousse un K1300″ : me dis je. Max passe devant pour un petit tour et part comme une fusée… mais MAIS, elle sait faire ca, la CBF !!??? Je peine à le reprendre et lorsqu’il s’arrête c’est pour me dire  » tu veux pas baisser la bulle, je me rend pas compte de ma vitesse ». Je me sens petit, petit ….

Pour le dîner nous jetons notre dévolu sur une brasserie affichant un menu très abordable et une petite terrasse. Nous arrosons le repas mais pas trop, faut rentrer après.

De retour à l’hôtel, nous regagnons nos chambrées. Felix et Tonio partagent une chambre, tout comme Max et moi. Avant de nous coucher nous organisons une expédition punitive contre Felix, qui l’a bien mérité. Pourquoi ? ben… Parce que !

 

Suite à cette scène d’une rare violence, nous allons nous coucher. Les couples font leur trucs de couples (moi ca me regarde pas), Max et moi nous abrutissons devant la TV, Felix explique à Tonio la théorie des gaz parfaits.

Le lendemain tout le monde est frais et dispo pour une bonne journée de moto. Il est 9h30 lorsque nous rendons les clefs et démarrons nos montures. Le ciel est très dégagé… pour l’instant.

Le RB de la matinée est encore plus sympa que la veille. Max part devant, je le suis, puis viennent Tonio, Felix, Raymond et Bruno. Max m’a dit : « faut être dans les tours » Ok j’y vais. Je m’accroche comme je peux mais en une rotation de poignée il me dépose. Cependant après quelque virages, je me rend compte que derrière ça suit pas 😉 A ben oui c’est Tonio derrière. Il a surement pris trop de petits pain et de Nutella ou sinon c’est la pression atmosphérique qui n’est pas bonne pour le réglage de sa carburation…

La matinée est une succession de virage dans de joli coin avec un bitume très bon, tout ce qui nous faut pour parfaire nos trajectoires de sécurité (on est la Casim tout de même !!). Nous travaillons cette trajectoire y compris lorsque nous roulons en quinconce, ce qui n’est pas une mince affaire et suppose de bien connaitre les autres membres du groupe. Mais quel plaisir !

Nous faisons halte dans un petit village pittoresque (pour ne pas dire mort) où nous profitons du paysage (les seules photos du WE) et prenons un verre. Les locaux sont en extase devant nos montures et en particulier celle de Raymond et Bruno (c’est pas beau les ravages de l’alcool). Max tente une expérience sociologique en laissant ses affaires (sac, casque, blouson) bien en vue sur sa meule pendant que nous allons à l’autre bout du village. Selon lui personne ne viendra voler quoique ce soit. La phrase qu’il prononce alors laisse rêveur : « plus c’est gros, plus ça passe ». Je vous laisse méditer la dessus. Et en effet,  il retrouve tout à son retour.

Nous finissons la matinée sur des routes légèrement plus rectilignes et nous arrêtons dans un petit resto pas cher et de bonne qualité.

Nous repartons vers Paris par les petites routes jusqu’à ce que la pluie nous rattrape. Nous décidons de prendre au plus court. Raymond, Felix, Max et Bruno prennent les nationales. Tonio et moi prenons la A6.

Le WE s’achève sous la pluie mais les souvenirs et le plaisir engrangé nous réchauffent.

Merci à Raymond pour avoir organisé ce super WE ainsi qu’à Marie pour l’avoir aidé à réguler sa vitesse.

Merci à tous pour votre bonne humeur.

Merci en particulier à Angelica et Marie de nous avoir supporté avec nos blagues graveleuses tout le WE.

une belle brochette de SDS

A bientôt

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